Mindset

Nos défauts de représentation

Dans la vie, nous prenons un tas de décisions. De nature professionnelle comme choisir un métier ou de naturelle personnelle comme choisir un partenaire, ce sont des guides de notre chemin. Bien que l’on croit que ces choix soient de naturels rationnels il arrive de nous sentir freiner par l’appréhension de l’acceptation par les autres.

Ainsi on dilue nos perceptions à celles des autres. Ce phénomène de consensus se retrouve dans la plupart des communautés. Les Humains n’en faisant pas exception. En rentrant dans ces rangs, les traits de personnalités et les expériences sont gommées pour laisser place à des normes standardisées. Pourquoi nous jugeons nous négativement lorsque nous savons que le regard des autres à une importance pour nous ? Si les esprits libres sont des modèles héroïques, alors comment s’en détacher ?

Nous pensons pouvoir savoir ce que les autres pensent de nous. Dans le fond, cette vision représente la perception que nous avons nous mêmes de nous. Pourriez vous prédire la vision des autres sur vous grâce à leurs attitudes et à leurs gestes tant l’humain est complexe et subtile ? Nous avons tous des opinions négatives de nous que l’on cherche à retrouver chez les autres comme pour refléter un biais de confirmation

Nous sommes habitué à croire que tout le monde pense ce que nous pensons et que les choses qui retiennent l’attention sont identiques pour tous. Et pourtant, ces projections sont futiles et infondées. Envies et désirs sont propres à chaque individu, vous l’expérimentez tous les jours.

Nous sommes persuadés de pouvoir influer sur ce que les autres pensent de nous de par nos manières d’agir. On pense connaitre les attitudes à adopter pour pouvoir espérer « contrôler » notre image auprès des autres. La personne en face dispose elle de son propre système d’évaluation, de son propre vécu et de son expérience. Pourquoi adopter un comportement aléatoire qui ne vous correspond pas alors que personne n’est en mesure de prédire son interprétation ?

Ayez conscience de ce mécanisme, agissez selon ce que vous jugez sympathique. Posez vous la seule et unique bonne question: « Qui suis-je vraiment ? »